Ecoles, crèches et hôpitaux victimes de la pollution parisienne
Airparif qui est l’observatoire francilien de la qualité de l’air vient de publier une étude montrant que 125 écoles, 85 crèches, 66 hôpitaux et 36 hébergements séniors sont particulièrement touchés par la pollution de la capitale.
Ce rapport «a quantifié le taux de dioxyde d'azote, de particules fines et de benzène auquel étaient soumis des crèches, des écoles, des hôpitaux, des centres d'hébergement pour personnes âgées, mais aussi des terrains de sport en plein air, situés dans un rayon de 500 mètres autour des voies à grande circulation »
Le rapport est peut être sans surprise mais tout de même inquiétant : plus de la moitié des établissements exposés se situent à Paris même, au vu de la densité de la circulation automobile. Dans 100% des cas les établissements situés à moins de 50 m d’un axe routier dense dépassent les taux de dioxyde habituellement autorisés. Bien entendu, ce sont les abords du périphérique qui sont pointés du doigt par Airparif. Selon René Dutrey adjoint au maire de Paris en charge du développement durable, ces résultats soulignent bien « l’urgence sanitaire en Ile de France et dans la capitale. L'enquête dit clairement que l'air respiré par les enfants dans certaines crèches et écoles peut les rendre malades. Ce n'est pas acceptable pour des parents.»
Des mesures au niveau local doivent donc être prises urgemment. D’ailleurs fin octobre Bertrand Delanoë a présenté un plan antipollution. Cependant «au niveau national, le gouvernement doit aussi engager un plan pour sortir du diesel» précise l’adjoint, Même si Paris utilisait toutes ses prérogatives, cela resterait insuffisant pour améliorer la qualité de l'air.»
Source : Le Figaro